du 17 novembre 2015 au 04 décembre 2015
Durée: 75 minutes - à partir de 6 ans
Le Tarmac - La scène internationale francophone
159 avenue Gambetta 75020 Paris
300 places environ
Donner mon avis | lire les avis (0)
Criss et Cross, deux frères, rescapés d'une guerre, retournent sur les lieux qu'ils avaient dû fuir, en quête de souvenirs et des traces de l'avant.
Criss et Cross reviennent aussi chercher une paire de chaussures. Pas n'importe quelle chaussure à la petite semelle, non, la reine des chaussures. Celle que l'on exhibe fièrement les soirs de fête, les soirs de frime : la Weston !
A cette quête de l'objet précieux abandonné répond celle, plus absolue, de la mémoire : celle d'une famille qui a vécu l'indicible, celle d'une ville meurtrie, celle d'un pays ravagé par la folie des hommes.
Au pays de la SAPE où le paraître est roi, Julien Mabiala Bissila joue du symbole et aborde l'Histoire par le petit côté de la talonnette, par le dérisoire, comme pour mieux exorciser les douleurs, conjurer le sort, vaincre les terreurs.
Dans ce texte, le dramaturge congolais cultive le cocasse, taquine l'absurde et nous livre une pièce, tout à la fois grave et burlesque, qui contourne les clichés autant qu'elle surprend par son verbe. Du cousu congolais, avec jeux de mots mitraillés au rythme d'une écriture vertigineuse et jubilatoire.
Au nom du père et du fils et de J.M. Weston, une prière païenne et " dandy ", un hymne à la vie avec la force de frappe des éclats... de rire.
Scénographie Delphine Sainte-Marie
Costumes Marta Rossi
Lumière Xavier Lazarini
Musique et son Frédéric Peugeot
Conseil à la mise en scène Jean-François Auguste
Réalisation des costumes Sophie Manach
Auteur(s) : Julien Mabiala Bissila
Artiste(s) : Marcel Mankita, Criss Niangouna, Julien Mabiala Bissila
Metteur(s) en scène : Julien Mabiala Bissila
Dans ce qui serait un asile, quatre personnages déambulent sur le fil fragile de l’humanité, acrobates entre déraison et poésie.
Si dans la célèbre phrase de Pierre Reverdy « il n’y a pas d’amour, il n’y a que des preuves d’amour. », pour Roberto Arlt, même les preuves d’amour sont des l...